19 octobre 2021

Interview : Amélie Bergue, chargée d’études senior


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Amélie Bergue nous a rejoints en juillet 2021, après un parcours de 14 années en tant que chargée d’études, d’abord en institut d’études puis en freelance. Dans cette interview, elle revient sur son parcours et présente son rôle au sein de notre équipe.

Bonjour Amélie ! Peux-tu nous présenter ton parcours ?

Après mes études, j’ai commencé à travailler en Angleterre dans une petite entreprise, en tant que chargée d’études pendant 2 ans. Travailler à l’international, c’était important pour moi. J’ai ensuite été embauchée chez Ipsos en France, pour travailler sur le secteur des télécoms : enquêtes opérateurs, études de satisfaction, nouveaux produits… J’y ai également travaillé sur des grandes enquêtes médias.

Au bout de 5 ans, comme je souhaitais aussi travailler sur des sujets marketing, je suis partie chez Repères, un institut d’études parisien : tests de concept, trackings, tests produits… C’était très intéressant et ça m’a permis de découvrir une autre façon de travailler, plus agile, différente de celle des grands instituts.

Mais je souhaitais revenir vivre sur Nantes, ma ville d’origine. Quand je suis partie vivre dans l’Ouest, j’ai commencé à travailler en tant que freelance, toujours pour Repères au début, puis ensuite, pour d’autres instituts, de toutes tailles, pendant 5 ans. Mais au moment du confinement, plusieurs missions se sont arrêtées…

Comment as-tu fini par rejoindre Gide ?

Je connaissais bien GIDE, puisqu’on travaillait ensemble quand j’étais chez Ipsos. L’idée de travailler chez Gide m’attirait, parce que l’entreprise est basée à Nantes, et puis parce que l’équipe de GIDE avait l’air sympa !

Après le confinement, j’ai eu moins de missions en freelance, et puis j’avais envie de travailler à nouveau en équipe. Du coup, quand Laurent m’a recontactée pour me dire qu’il avait peut-être du travail pour moi, j’ai sauté sur l’occasion ! L’équipe était en train de se réorganiser, pour faire face à une activité très dynamique. Il y avait notamment un besoin de coordination sur les grosses études.

Peux-tu en dire plus sur ton rôle chez Gide ?

Je travaille sur les gros dispositifs d’enquête, longs, ou un peu complexes. Notamment quand il y a un terrain à mettre en place, ou des dispositifs un peu spécifiques.

Par exemple, je travaille actuellement sur un gros baromètre international. Pour cette étude, il a fallu mettre en place un site web permettant aux répondants de prendre rendez-vous avec les enquêteurs. Il y a beaucoup de travail de coordination, de gestion de projet ; il faut traduire le besoin du client auprès des équipes techniques de Gide, et suivre tous les retours du client pour les transmettre en interne.

En quoi ta présence va être un atout pour les clients ?

L’avantage, c’est que je connais très bien le monde des instituts, donc je comprends leurs besoins, leur langage. Ma présence va faire gagner du temps à tout le monde, les clients instituts, et les équipes en interne !

Par exemple, pour l’étude sur laquelle je travaille, on a mis en place un suivi du terrain via un portail web, pour l’institut et pour l’entreprise qui s’occupe du terrain. Avant de le livrer au client, j’ai vérifié, avec mon œil de chargée d’études, que les informations présentées étaient les bonnes, que les chiffres étaient cohérents… Ça permet de limiter le nombre d’aller-retours et de permettre à chacun de se concentrer sur son cœur de métier.

Pour un prochain projet, je vais reprendre ma casquette de chargée d’études, en m’occupant de tout le suivi terrain, la vérification de l’avancée… Un vrai gain de temps pour le client !

Qu’est-ce que Gide apporte aux instituts d’études ?

Je trouve que les solutions proposées par Gide répondent vraiment aux problèmes que moi, j’avais en tant que chargée d’études.

Par exemple, le travail que l’on fait sur l’analyse des réponses aux questions ouvertes, grâce au traitement automatique du langage, c’est génial, car l’analyse des verbatims, c’est toujours fastidieux.

Un autre exemple, vécu dans le cadre du projet que je suis actuellement : quand on a présenté le portail de suivi du terrain aux personnes de l’entreprise qui gère les enquêteurs, ils ont trouvé ça super. Ils n’ont pas l’habitude de retrouver facilement ce type d’informations. Habituellement, ils doivent télécharger des fichiers à intervalles réguliers et analyser les données eux-mêmes, c’est beaucoup moins fluide et c’est plus chronophage. Avec SCROLL, on peut facilement proposer ce type d’outil, et ça change la vie des instituts et de leurs partenaires sur le terrain.

Le secteur des études est encore très peu digitalisé, il faut l’admettre. Gide aide les instituts à se digitaliser et il y a beaucoup de choses à faire, notamment pour automatiser la restitution des données.